édito bulletin février 2010
Un souffle d'espoir
Le pouvoir prétend vouloir moraliser le capitalisme. C'est une plaisanterie éhontée. Le capitalisme n'a pas de morale. Il n'a comme règle que la poursuite de ses profits.
Si les salariés souffrent d'un chômage accru, d'un pouvoir d'achat en berne, des inégalités sociales croissantes (santé, éducation...), le capital se porte bien. La presse peut annoncer que les traders retrouvent les bonus géants d'avant-crise, que les banques enregistrent des profits historiques. Les faits démontrent la nocivité du capitalisme.
Il nous faut développer le débat d'idées pour montrer qu'une autre société est possible, rompant avec avec la logique de l'argent et oeuvrant à l'émancipation des individus. Les circonstances actuelles nous poussent à gagner la masse des citoyens à la perspective de la nécessaire transformation sociale.
C'est dans ce contexte que se déroule la campagne des élections régionales.
Nos initiatives de rencontres avec les citoyens, avec ceux qui luttent pour l'emploi, pour les salaires, pour l'hôpital public, pour l'indépendance de la justice, pour l'université et la recherche vont faire naître un nouveau souffle, un souffle d'espoir pour plus de justice, de liberté et de solidarité.
L'heure n'est pas seulement à une dure sanction contre la politique désastreuse de la droite. Elle est à ouvrir une dynamique qui place l'ensemble de la gauche devant ses responsabilités. C'est toute la résolution du Parti communiste et de ceux que se retrouvent dans le Front de Gauche pour que l'alternative se lève pour notre pays, pour l'amélioration du sort de ses citoyens.
Pour les 14 et 21 mars, pour des régions avec des majorités de gauche audacieuses. Notre ambition est de gagner le plus grand nombre de citoyens, à une alternative à la logique du système capitaliste, du libéralisme et des modèles productivistes.
C'est pourquoi les communistes s'attachent à créer du lien entre les gens, leurs problèmes communs, leurs aspirations communes. C'est notre activité de chaque jour, avec l'aide irremplaçable de notre journal L'Humanité, une voix libre, courageuse, une voix ouverte à tous ceux qui rêve d'un avenir humain.
Daniel Renard