hommage à Lucien Dupont (fusillé en 1943)
le résistant Lucien Dupont,
fusillé le 26 février 1943 à Marsannay
Hommage à un résistant
à la mémoire de Lucien Dupont
L'assistance s'est recueillie devant la nouvelle plaque «rue Lucien Dupont» pour rendre hommage à son courage. photo Didier Mandritch |
Lucien Dupont était membre des Jeunesses communistes. Il est passé dans la Résistance à l'âge de 18 ans. Une cinquième plaque a été déposée en sa mémoire à Marsannay-la-Côte
L'amicale des vétérans, la fédération du PCF et la Jeunesse
communiste ont rendu hommage au résistant communiste Lucien Dupont,
fusillé par les nazis, il y a 60 ans, le 26 février 1943. Engagé dans
la Résistance à 18 ans, il fut en 1940, l'un des organisateurs de la
Résistance à Dijon et commanda les premiers groupes des Bataillons de
la Jeunesse de Côte-d'Or.
«La plaque portant son nom rappelle le
sacrifice suprême d'un camarade, a déclaré Marcel Harbelot, président
de l'amicale des vétérans du PCF. Cette cérémonie s'inscrit dans
l'Histoire locale. Lucien Dupont nous a laissé le message de poursuivre
le combat, de rester unis et vigilants face à la remontée des forces
bellicistes à travers le monde». «Aujourd'hui, c'est de la vie de nos
enfants et petits-enfants qu'il s'agit. Nous sommes des millions pour
crier Justice, Paix et Démocratie».
La cérémonie s'est déroulée
devant le 67 de la rue Lucien Dupont, en présence de Claude Pinon,
adjoint au maire de Dijon et plusieurs autres personnalités comme
Claudine Védrine, présidente du Mouvement pour la paix, Bernard
Laurencé, directeur de la MJC des Bourroches et du maire de
Marsannay-la-Côte, Gérard Laborier, qui a rappelé «Il faut croire à
cette paix et faire en sorte qu'elle soit défendue» !
H. F.
source
Marsannay-la-Côte
Hommage au Résistant Lucien Dupont [2008]
À
l'initiative de l'Amicale des vétérans du Parti communiste français,
s'est déroulée la commémoration du 65e anniversaire de la mort du
Résistant fusillé par les nazis, Lucien Dupont. Le 26 février 1943,
Lucien Dupont, jeune Résistant communiste de 21 ans, mourait entravé à
un poteau d'exécution nazi, fidèle jusqu'au martyre à son engagement et
à ses convictions politiques. Cette commémoration d'aujourd'hui s'est
accompagnée de l'édition d'une plaquette, témoignages historiques de
ses combats, qui permet de mieux comprendre cette époque peu glorieuse
de notre histoire.
Cérémonie très émouvante pour Marsannay-la-Côte
ou M. Laborier, maire de la ville, a tenu à exprimer toute sa gratitude
à l'attachement de la commune pour toutes les cérémonies patriotiques.
À l'issue de cet hommage, Mme Lauthellier, fille de Lucien Dupont, s'exprimait en dédicaçant le livre sur son père.
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À Lucien Dupont figure de la Résistance [2007]
Christiane, fille de Lucien Dupont, au côté
de Marcel Harbelot,
président de l'Amicale de
vétérans et Gérard Laborier, maire de
Marsannay-la-Côte, devant le monument aux morts
«Soyez résistants, soyez citoyens», tels sont les mots
prononcés par Marcel Harbelot, président de l'Amicale communiste des
vétérans, lors de l'hommage rendu à Lucien Dupont, résistant durant la
Seconde Guerre mondiale.
Chaque 26 février, familles et
associations d'anciens combattants et victimes de guerre se retrouvent
à Marsannay-la-Côte pour observer une minute de silence en l'honneur de
Lucien Dupont, fusillé par les nazis en février 1943 au Mont Valérien,
près de Paris. En 1940, cet homme fut, comme tant d'autres, l'un des
organisateurs de la résistance à Dijon et commanda des groupes des
Bataillons de la jeunesse de Côte-d'Or.
Recueillement et indignation
Le
recueillement laisse place à l'indignation. L'indignation qu'un homme
déchu, dégradé et responsable de la déportation des nombreux juifs,
soit inhumé avec sa légion d'honneur : «Maurice Papon restera un homme
qui a porté atteinte aux valeurs de la patrie et de l'honneur» souligne Marcel Harbelot.
Face à ces hommes de trahison, restent des
personnes, prêtes à se sacrifier au nom de la liberté : « Ces
résistants, défenseurs de la nation, de la civilisation face à la
barbarie nazie, méritent ce devoir de mémoire et que l'on rappelle aux
jeunes une histoire trop souvent ignorée », confie le maire.
«Dans
un monde de conflit, d'incompréhension entre les générations, les
origines, l'homme doit devenir le centre de toute décision politique.
Nous devons continuer à nous battre contre l'injustice et la fatalité
d'un monde ébranlé par les horreurs d'un passé si lourd. La nuit noire
semble présager l'aurore», conclut M. Harbelot.
Charlène RAVERAT
Amicale des vétérans du PCF, 3 place Abbé-Chanlon 21000 Dijon
tél. 03.80.53.11.35