Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Amicale des vétérans du PCF
6 mars 2008

secrétaires généraux du PCF

secrétaires généraux (ou nationaux)

du PCF



Pierre Sémard (1897-1942) : 1925-1929

Henri Barbé (1902-1966) : 1929-1931

Maurice Thorez (1900-1964) :

Waldeck Rochet (1905-1983) : 1964-1972

Georges Marchais (1920-1997) : 1972-1994

Robert Hue (1946) : 1994-2001

Marie-George Buffet (1949) : depuis 2001

Pierre Laurent

 

_________________________________________________________

 

Pierre Semard

Pierre Semard, 1887-1942. Histoire singulière d'un cheminot dirigeant syndical et politique, et figure héroïque

 

 

Résumé

À l’occasion du 120e anniversaire de la naissance de Pierre Semard, du 90e anniversaire de la Fédération des cheminots CGT, mais aussi du 70e anniversaire de la SNCF, l’Institut d’histoire sociale des cheminots CGT et l’Université de Bourgogne ont décidé d’organiser un colloque autour de la figure de celui qui fut secrétaire général de la fédération des cheminots, mais aussi un dirigeant du mouvement communiste, et dont l’exécution par les autorités allemandes d’occupation en 1942 suscita une émotion et une réprobation qui firent dès lors de Pierre Semard une figure de la lutte des cheminots pour l’indépendance nationale.



Annonce

Pierre Semard : Né le 15 février 1887 à Bragny-sur-Saône (Saône-et-Loire) ; fusillé le 7 mars 1942 à la prison d'Évreux (Eure) ; secrétaire général de la Fédération CGTU des cheminots (1922-1924) puis de la Fédération réunifiée des cheminots (1935-1939) ; secrétaire général du Parti communiste (1924-1928).

À l’occasion du 120e anniversaire de la naissance de Pierre Semard, du 90e anniversaire de la Fédération des cheminots CGT, mais aussi du 70e anniversaire de la SNCF, l’Institut d’histoire sociale des cheminots CGT et l’Université de Bourgogne ont décidé d’organiser un colloque autour de la figure de celui qui fut secrétaire général de la fédération des cheminots, mais aussi un dirigeant du mouvement communiste, et dont l’exécution par les autorités allemandes d’occupation en 1942 suscita une émotion et une réprobation qui firent dès lors de Pierre Semard une figure de la lutte des cheminots pour l’indépendance nationale. Ainsi le nom de Semard, certainement l'un des plus familiers – notamment parce que nombre de cités, places et rues portent son nom – est devenu, après 1945, emblématique de l'action syndicale et patriotique des cheminots. Semard est un des dirigeants ouvriers dont le souvenir a été entretenu durablement dans les années d'après-guerre par des commémorations organisées par le PCF et la CGT.

L’objectif de ce colloque est de mieux connaître et donc comprendre pourquoi Semard est devenu ce symbole. Sa vie durant il fut l’un des acteurs essentiels de l’histoire sociale et politique des organisations ouvrières politiques et syndicales. Socialiste, syndicaliste puis dirigeant communiste français et membre de l’Internationale communiste, il occupa, dès les années 1920, des responsabilités de premier plan. Homme de conviction, à plusieurs reprises emprisonné, il fut de ceux qui ne se renièrent pas. Pour autant, sa réflexion et son expérience, le conduisirent également à se méfier et à refuser le volontarisme et l’activisme tant syndical que politique. Il s’opposa ainsi à certaines orientations dont il pressentait et dénonçait le sectarisme. Critiqué il fut souvent l’objet d’intrigues dont il fut à différents titres victime. Mais sa constance, sa connaissance des dossiers, son goût de l’écriture et du contact avec les militants en firent un personnage dont la popularité s’affirma progressivement au cours des années 1930, lorsqu’après avoir été secrétaire général du PCF, il prit en charge la direction de l’une des plus grandes fédérations syndicales, celle des cheminots, qui joua de plus un rôle essentiel dans la réunification de 1936.

Combattant inlassable d’un syndicalisme d’action et de masse, il n’en devint pas moins l’un des représentant autorisé du mouvement syndical au sein du conseil d’administration de la SNCF où il fit entendre les propositions syndicales en faveur d’un système de transport développé et d’une amélioration des conditions de travail de l’ensemble des cheminots. Sa fidélité aux engagements antifascistes, son implication dans l’orientation de la CGT contre le nazisme, lui valurent bien des inimitiés. Son arrestation, à l’automne 1939, son internement, comme sa condamnation par un tribunal militaire en avril 1940, puis son exécution en 1942 comme otage, jalonnent la fin d’une vie au cours de laquelle Pierre Semard a affronté la répression avec la conviction que celle-ci confortait ses engagements et son expérience.

Les nombreuses archives d’organisation comme les écrits personnels, ainsi que les recherches engagées ces dernières années sur les organisations ouvrières où Semard a joué un rôle central, permettent la tenue d’un colloque qui s’intéressera également à la manière dont la connaissance historique peut s’enrichir de l’évocation mémorielle d’un dirigeant historique de la Fédération CGT des cheminots au moment où celle-ci porte un regard sur son histoire et celle de la SNCF.

Serge Wolikow
source

normal_tombe_pierre_semard

Pierre Semard est né en 1887 à Bragny-sur-Saône en Saône-et-Loire, il est mort fusillé par les Allemands le 7 mars 1942 à la prison d'Évreux, secrétaire général de la Fédération des cheminots et dirigeant du PCF dont il fut secrétaire général de 1924 à 1928.

cimetière du Père-Lachaise division 97 (source)

 

_________________________________________________________

Henri Barbé

 

 

 

 

 

_________________________________________________________



Maurice Thorez










_________________________________________________________


Waldeck Rochet

              

 


            

Waldeck Rochet. Repères biographiques 

1905. Naissance de Waldeck Émile Rochet.

1917. Obtient son certificat d’études primaires, classé premier du canton.              

1924. Adhère au Parti communiste français.

1936. Est élu député de Puteaux

1937. Est nommé directeur de la Terre.

1939. Le 8 octobre, il est arrêté avec trente-deux autres députés communistes.1943. Rejoint de Gaulle à Londres pour représenter le PCF.1945. Est élu député de Saône-et-Loire.

1946. Devient président de la commission de l’Agriculture de l’Assemblée nationale.1958. Député de la Seine.              

1964. Devient secrétaire général du PCF, au 17e Congrès du PCF.

1965. Rencontre en secret François Mitterrand pour mettre au point un accord électoral.              

1967. Réaffirme lors du 18e Congrès l’objectif de créer «les conditions favorables à un passage pacifique au socialisme». Est élu député de la 3e circonscription de la Seine-Saint-Denis.

1968. Le 21 août, il préside la cession du Comité central du PCF qui désapprouve sans équivoque l’intervention des troupes du pacte de Varsovie en Tchécoslovaquie.              

1972. Malade, il cède son poste à Georges Marchais.

1983. Mort de Waldeck Rochet.              

Sources : dictionnaire Maitron, notice Waldeck-Rochet, volume 40, et Who’s Who, 1975-1976

l'Humanité, 2 avril 2005

_________________________________________________________

 

Georges Marchais




_________________________________________________________

Robert Hue



_________________________________________________________

Marie-George Buffet





- retour à l'accueil

Publicité
Publicité
Commentaires
Amicale des vétérans du PCF
  • PCF vétérans, activités de l'Amicale des vétérans du PCF, histoire du PCF, communisme français, histoire sociale et ouvrière, solidarité internationale, histoire régionale du PCF, culture ouvrière
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Newsletter
Publicité